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parc des expositions - Page 3

  • SECOND RECOURS GRACIEUX CONTRE LA TOUR HOTELIERE DE VANVES DU COLLECTIF 4 SEPTEMBRE

    Si l’association Agir pour le Plateau a envoyé sa lettre de recours gracieux contre l’approbation par le conseil territorial de GPSO, de la modification du PLU de Vanves, une association a envoyé un recours quasi identique : Il s’agit du collectif 4 Septembre qui s’est créé au moment où Viparis avait lancé le projet d’aménagement Mixcité. D’ailleurs René Lory son président a ajouté un rappel du contexte dans lequel s’est inscrite cette modification du PLU qui devrait connaitre une nouvelle étape lors du Conseil municipal prévu le 30 Juin prochain à La Palestre. Il devrait se prononcer sur le projet de permis de construire de l’hôtel Mixcité de VIPARIS - projet prévoit un immeuble R+9, soit une hauteur qui va tangenter les 35 mètres maximum autorisés par la modification du PLU- mais aussi sur le projet de résidence étudiante de Woodeum porte Brancion. Un rappel très instructif sur la différence d’approche de deux maires UDI de la concertation

    Ce projet est apparu lorsque Viparis a présenté son projet Mixcité comportant la construction de plusieurs immeubles de bureaux, une résidence, deux hôtels sur le portur du parc rue du 4 Septembre, et a engagé la concertation avec les riverains duparc à l’été 2019. Ce projet a soulevé un tollé général des riverains qui a donné naissance à ce Collectif du 4 Septembre. «A L’époque le projet avait été présenté par le PDG de Viparis comme entrant dans l’objet même de la société Viparis à avoir « faire du business » sans que l’on puisse motiver un tel projet par un «intérêt général » au profit des riverains » écrit René Lory. La contestation a été telle que ce projet global a été scindé en deux étapes : la première concerne la construction des deux hôtels à l’angle des rues Ernest Renan/4 Septembre à Issy, rue du Moulin à Vanves), la deuxiéme étape (bureaux et résidence) ayant été suspendue » en attendant sans doute des jours meilleurs

    La phase de concertation du projet mixcité avait été suivie par un «garant» désigné par la CNPD qui avait avait adressé exprésement aux deux maires une recommandation dans son rapport, estimant que « cet approfondissement de la concertation doit être réalisé aussi pour les deux hôtels d’Issy les Moulineaux et de Vanves, tant il semble que le processus mis en place, a manqué d’un temps de préparation et d’association des principaux acteurs concernés, notamment les Maires de D’Issy et de Vanves» Et le président du collectif de constater : «Si le maire d’Issy a su entendre et faire sienne, la recommandation du «garant», force est de constater que le maire de Vanves a dû considérer qu’il n’était pas concerné et qu’il fallait d’urgence répondre aux besoins de Viparis»

    En effet, à Issy les Moulineaux, trois réunions de concertation ont été organisé sous l’égide du maire adjoint en charge de l’urbanisme  avec des membres des conseils syndicaux des résidences concernées par la construction de l’hôtel d’Issy en présence PDG de Viparis où de ses représentants. A L’issue de ces trois réunions, Viparis a accepté de revoir son projet d’hôtel d’une hauteur de 35 m remplacé par un nouveau projet respectant la hauteur maximal prévue au PLU d’Issy, soit 25 m. «Au contraire, à Vanves, aucun dialogue n’a été engagé avec les résidents riverains du projet. A n’en pas douter, ce n’est pas la possibilité de faire des observations au commissaire enquêteur qui peut être considéré comme l’approfondissement de la concertation recommandé  par le «garant» de la CNDP (Commission Nationale du Débat Public) . De plus pour clore toute possibilité de débat, le conseil municipal  de Vanves a approuvé la modification du PLU le 15 Octobre 2020, dernier jour de l’enquête publique, avant même que le commissaire-enquêteur ait renu son rapport, procédé peu élégant vis-à-vis du commissaire enquêteur qui se voyait ainsi notifier que de toute façon son rapport avait peu d’importanc au regard des enjeux portés par la modification du PLU  au profit de Viparis» constate-t-il. Coluche aurait dit : «Circulez, il n’y a rien à voir»

    Il rappelle le courrier du Maire du 15 Décembre 2020  où il indique que « toutes les observations formulées pendant l’enquête publique  étaient consultables par le public et donc par les élus  municipaux en mairie et syr le site internet dédiée à cette enquête » et confirme « qu’un règlement de PLU définit une hauteur maximale et non un objectif à atteindre impérativement». L’avenir nous dira si cette affirmation n’est qu’un leurre ou une vraie déclaration d’intention» conclut il.

  • L’HOTEL MERCURE DE VANVES EN PLEINE RENOVATION SUR LE THEME DES ARTS DECO

    Le blog de Vanves Au Quotidien qui a rencontré Philippe Marchand directeur Général de l’hôtel Mercure, a raconté jeudi dernier, comment cet établissement hôtelier traverse la crise sanitaire qui perdure. Comme tous les hôtels du Grand Paris, il avait dû arrêter ses activités notamment lors du premier confinement, entre le 16 Mars et le 24 Août,  mais aussi tout un programme de rénovation engagé en 2019 et qui devrait se poursuivre à partir de Février.  Car cet hôtel qui aura 40 ans en 2022, en avait bien besoin, notamment pour faire face à la concurrence, avec l’arrivée, sur le marché du Mamma Shelter (200 ch) et le Novotel (250 Ch) en limite de Paris et Vanves, avec le Marriot à Issy les Moulineaux. «Cet hôtel avait besoin d’étre rénbové pour le tenir dans son marché, car les hôtels qui arrivaient, représentaient deux fois la capacité de celui-ci, 800 Ch au total sachant que Mercure en a 388. La société Accor Invest a souhaité remettre cet établissement au goût du jour !» indique Philippe Marchand, son directeur général .

    En mai 2019 un programme de rénovation majeur des 388 chambres, de toutes les salles de réunions, de la réception, avec disparitions de quelques cloisons, déplacement de quelques balcons qui n’avaient pas d’utilité sauf peut être d’accueillir des plantes qui n’étaient pas naturelles,, commençait pour  faire en sorte de remodeler l’établissement, lui donner sa chance. « Nous avons eu une très grosse phase de travaux de Mai 2019 au 16 Mars 2020 où il nous restait 3 étages de chambres à faire, un qui était réalisé à plus de 60% et 2 étages à terminer lorsque les chantiers se sont arrêtés au moment du premier confinement. Nous devrions redémarrer nos travaux à partir du 1er février pour être prêt pour le printemps» indique t-il

    Il fait remarquer que «l’environnement a changé car la rénovation a été fait par un architecte décorateur Laurent Maugoust qui a voulu un esprit lié à l’exposition universelle. On trouve des motifs liés à l’art décor sur le sol, dans les Chambres avec une tête de lit particulière, un comptoir de réception avec des structures tubulaires, et les luminaires où il a essayé de représenter des dirigeables, spectaculaire vu des derniers étages lorsqu’on regarde l’atrium. On a maintenu du végétal avec des plantes naturelles. Et le soir une animation sur les façades en laser. Enfin, nous avons réalisé une rénovation extérieur des façades sur l’arrière du bâtiment» décrit il. « L’investisseur a vraiment fait ce qu’il fallait pour que l’hôtel reste dans son marché. Il a voulu que l’établissement soit représentatif et un produit répondant aux aspirations des clients ». Le point d’orgue devrait être un le bar à vin qu’il souhaitre ouvrir avec un service de restauration des produits du terroir. De surcroit, il a déjà un nom puisque le restaurant se dénomme déjà «le Millésime »

  • L’HOTEL MERCURE DE VANVES TRAVERSE LA CRISE «EN MODE WARNING SUR LA BANDE D’URGENCE »

    Dans ce cadre de son enquête au fil des prochaines semaines, pour savoir comment certains vanvéens, acteurs de la vie économique, sociale, associative, culturelle, traversent cette crise sanitaire le blog de Vanves Au Quotidien a rencontré Philippe Marchand directeur Général de l’hôtel Mercure. Avec une seule question a départ : « Comment traversez-vous la crise ? ». Comme tous les hôtels du Grand Paris, il a dû arrêter ses activités notamment lors du premier confinement, ce qui a eu des répercussions importantes, comme on l’imagine, mais qui a arrêté aussi tout un programme de rénovation engagé en 2019 et qui devrait se poursuivre en Février prochain. Car cet hôtel qui a 40 ans en avait bien besoin, notamment pour faire face à la concurrence. Mais commençons tout d’abord par les effets de la crise sanitaire aujourd’hui, demain, le blog abordera sa rénovation   

    « Au 1er confinement nous avons arrêté toute l’activité de l’hôtel, nous l’avons fermé du 16 Mars jusqu’au 24 Août. Nous avons dû résoudre deux difficultés, sanitaires tout d’abord, en maintenant une équipe pour entretenir le bâtiment,  les réseaux, afin d’éviter des incidents et fuites à la reprise. Elle faisait des gardes, actionnant les réseaux, ouvrant les robinets, tirant les chasses d’eaux, pour faire tourner les machines à vide car nous ne pouvez pas laisser en plan un tel bâtiment sur une longue période, sans avoir quelques soucis à la reprise. Ensuite financière, car lorsque vous avez du personnel, il faut les payer, et pour ce faire, avoir du chiffre d’affaires. Or celui-ci s’arrêtant, les propriétés du fonds de commerce, ont demandé que nous fassions une pause, pour envisager la suite lorsqu’on serait revenu à meilleur fortune» explique Philippe Marchand directeur général  

    Il a ré-ouvert sont établissement le 24 août, «plein d’espoir, car le calendrier du parc des expositions devait revenir à une certaine normalité en septembre, mais sans véritable certitude car il a dû poursuivre son inactivité, vu la situation concernant les salons et congrés. Mais nous sommes restés ouvert malgré tout, car son propriétaire souhaitait que l’on continue son exploitation. Nous avons pu accueillir quelques réunions et séminaires, mais pas de quoi retrouver une activité digne de ce nom. Grâce à une équipe minimum composée de 20 à 25% des collaborateurs, 75 à 80% étant pris en charge par le chômage partiel, parce que nous n’avons pas de clients suffisants pour les faire tous travailler». Sachant que l’hôtellerie est un secteur accompagné par l’Etat qui prend en charge une partie des salaires, et que la société gérant l’hôtel en prend aussi une proportion, pour amoindrir les effets de la crise pour son personnel. Mais cette activité réduite jusqu’au 30 Octobre s’est répercutée sur le chiffre d’affaires avec une baisse de -90%

    Comme d’explique Philippe Marchand d’une manière imagée, «nous fonctionnons en mode «warning» sur la bande d’urgence. Pour l’instant, nous sommes ouvert dans la limite de ce que l’Etat nous permet, en maintenant une prestation 4 étoiles, sans restauration, mais nous pouvons servir les clients en chambre en leur proposant le soir, une carte réduite, les clients ayant un repas chaud, entrée, plats, desserts, sur un  horaire limité de 19H à 22H, mais nous continuons à apporter un serfice 4 étoiles pour surtout une clientèle d’affaires, puisque nous n’avons pas de touristes». Ce qui représente une vingtaine de clients chaque soir, en semaine. «Pour les séminaires et réunions, nous proposons une restauration dans des box séparé par du plexiglas. Il a fallu nous adapter pour respecter la distanciation. Avec des contenants jetables etc… »

    Ainsi l’hôtel Mercure est en ordre de marche : «Nous espérons une reprise le plus tôt possible grâce au Parc des expositions, en Septembre 2021, qui représente 40 à 45% de notre activité. Et surtout au nouveau Palais Sud et son Paris Center Convention qui avait un beau programme de congrés notamment internationaux dont on voyait bien les retombées avec une clientèle conséquente.  Heureusement, nous devrions bénéficier en Mai prochain d’un événement sportif comme Roland Garros, s’il a lieu, car, à chaque fois nous accueillons la presse japonaise qui vient contractuellement depuis 10 à 12 ans. Nous retrouverions des clients de manière conséquente. Et peut être en Juin d’un événement prévu au Parc des Expositions».  

    Philippe Marchand n’en reconnait pas moins que « c’est un moment difficile à traverser car nous sommes une activité se service, en permanence en contact avec des gens, pour leur rendre des services, avec des moments de convivialité. Et là, nous sommes est en jachère, car nous les accueillons dans des conditions de distanciation et de respect des règles sanitaires. C’est une période délicate. Mais nous restons optimiste ! »

    A Suivre